On doit la sophrologie au docteur Alfonso Caycedo, un neuropsychiatre espagnol à l’origine de la Société espagnole d’hypnose clinique et expérimentale. Il crée le terme de « sophrologie » en 1960.
Selon les racines grecques du mot, cette discipline étudie (logos), la conscience (phrên) en harmonie (sôs).
Les voyages en Orient de Caycedo enrichissent la méthode dans les années 1960.
Aujourd’hui il existe plusieurs courants de la sophrologie, plus ou moins proches de la doctrine de Caycedo.

La sophrologie mêle en un tout cohérent des approches diverses, orientales et occidentales. Elle emprunte à l’hypnose, à la relaxation progressive de Jacobson, à la méthode Vittoz ; mais elle est également apparentée au yoga ou à la méditation.
Elle propose ainsi notamment un travail sur la respiration, des exercices de contraction puis relâchement musculaire, des visualisations dans un état de vigilance abaissée (entre veille et sommeil).

Toute action positive sur le plan physique, mental ou émotionnel a des répercussions sur chacun des autres plans. Autrement dit, des sensations corporelles positives génèrent des pensées positives et inversement : détente physique et sérénité s’appellent l’une l’autre.

On s’emploie également en sophrologie à renforcer le positif en soi en mobilisant des souvenirs agréables, en projetant un avenir souhaitable et en développant la présence à tous les petits bonheurs du quotidien.

Les exercices sont simples à pratiquer et à mémoriser et s’adaptent en fonction des contraintes de chacun.
Ainsi on se les approprie très facilement et ils trouvent rapidement leur place dans la vie quotidienne.
On gagne en recul, sérénité et maîtrise de ses émotions.

Enregistrements audio et supports papier favorisent cette pratique autonome entre les séances d’abord, puis à l’issue de l’accompagnement.