L'objectif de la psychopédagogie positive :
- Dépasser des difficultés liées à sa scolarité.
- Gagner en aisance, plaisir et autonomie dans ses apprentissages.
- Découvrir de nouvelles manières d’apprendre.
Les 5 outils de la psychopédagogie positive,
des outils variés & accessibles :
« Apprendre à apprendre »
avec la gestion mentale
Tenir compte du corps
avec le brain gym
Maîtriser ses pensées
et se concentrer avec
la méthode Vittoz
Prendre des notes
et faire des fiches de révision autrement avec la pensée visuelle
Dépasser des blocages avec ses parents ou ses enseignants avec la communication
non-violente
Découvrez-les en détail !
Brain Gym : ensemble d’exercices favorisant un fonctionnement optimal du cerveau créé par P. Dennison (1940 – ),
pédagogue américain pour qui « le mouvement est la clef de l’apprentissage ».
Les + :
– Des mouvements simples & ludiques qui développent les compétences sensori-motrices impliquées dans les apprentissages.
– Des mouvements que l’enfant s’approprie très vite & peut utiliser de manière autonome.
Quelques exemples :
Le « huit couché » : on trace en l’air le signe de l’infini avec un bras, puis l’autre, puis les deux.
Cet exercice améliore la perception visuelle. Il facilite la lecture et l’écriture, notamment pour les dyslexiques.
Les « contacts croisés » : les pieds et mains croisés, on respire yeux fermés.
Cela confère détente et apaisement, l’apprentissage est abordé de manière positive.
La « chouette » : on tourne la tête d’un côté puis de l’autre, tout en pressant fermement les muscles de l’épaule.
Ce mouvement améliore les capacités d’écoute et de mémorisation.
Le docteur Vittoz, médecin suisse contemporain de Freud (1863-1925), dont la méthode de soins est fondée
sur la « rééducation du contrôle cérébral » considère que le cerveau possède deux fonctions principales :
– l’émissivité, c’est-à-dire la production de pensées,
– la réceptivité ou l’accueil des sensations.
Objectif : rééquilibrer par des exercices ces deux fonctions, en réapprenant à être réceptif – ce qui repose le mental et développe la présence au monde – et à domestiquer sa pensée – ce qui permet de se concentrer plus facilement.
Exemples :
– L’exercice de l’alphabet pour travailler sur l’émissivité : l’enfant fait apparaître puis disparaître sur son « écran mental » les lettres de l’alphabet une par une en s’interrompant dès qu’il est distrait. Une pratique régulière lui permet des progrès facilement mesurables & gratifiants.
– L’accueil de son environnement successivement par les cinq sens, sans pensée ni jugement sur ce qui est perçu, pour développer sa réceptivité.
Pour en savoir plus : Vivre pleinement l’instant, M. Mingant.
La pensée visuelle, en pleine expansion aujourd’hui, prend des formes extrêmement variées.
Citons pour les plus connues : le mind mapping ou la carte mentale, encore appelée carte heuristique, qui nous permet selon T. Buzan son inventeur (1942-2019) de « développer notre intelligence ».
Cela fonctionne par une prise de notes non linéaire, en arborescence, recourant à des images.
Les + :
– La sollicitation des deux hémisphères cérébraux : le gauche plus séquentiel et verbal, et le droit plus global et sensible aux couleurs et aux dessins.
– C’est en conformité avec le fonctionnement naturel du cerveau qui procède par association d’idées plus que linéairement.
– La présentation est moins rébarbative et plus agréable visuellement que des notes traditionnelles. Elle stimule donc le désir d’apprendre.
– Elle possède d’innombrables utilisations dans le domaine scolaire : élaboration d’un plan, synthèse d’un livre, fiches de révision, mémorisation d’une poésie, recherche d’idées pour un devoir, préparation de la trame d’un exposé oral, etc.
Le sketchnoting : autre outil de pensée visuelle, plus souple d’utilisation, pour des documents moins structurés. Il est fondé sur le recours à des couleurs, à des polices de caractère variées, à des images & à des conteneurs pour distinguer les différents thèmes.
La Gestion mentale : c’est l’analyse des processus mentaux en jeu dans les apprentissages – les « gestes mentaux » » – due à A. de la Garanderie, professeur de philosophie et pédagogue français (1920-2010) selon qui « réussir ça s’apprend ».
La théorie : la distinction de 5 gestes principaux : l’attention, la mémorisation, la compréhension, l’imagination et la réflexion.
Le socle de tout apprentissage :
– L’évocation : se donner une « image mentale » de ce qu’on perçoit, qui peut être visuelle – c’est-à-dire sous forme de photo, dessin ou film – ou auditive, si on a plutôt tendance à réentendre la voix perçue, ou encore verbale, si on se répète soi-même les choses.
– Le projet : déterminer clairement son objectif pour mettre en œuvre les bons gestes.
Les + :
– La compréhension de consignes qui restent souvent vagues et peu parlantes : un artisan n’imaginerait pas de transmettre son savoir-faire sans montrer et expliquer les gestes à reproduire à son apprenti.
On peut expliciter de même une démarche dans le domaine intellectuel, même si les « gestes » sont intérieurs.
– La découverte de son fonctionnement intellectuel : on peut ainsi adapter sa manière de travailler à ses préférences évocatives et élargir si besoin cette « palette évocative ».
– Une maîtrise et une autonomie accrues dans les apprentissages.
Pour découvrir La Garanderie & sa pensée : une vidéo explicative.